bonjour a tous et merci de m acceuillir sur votre forum voici mon background

[kroustybat castors U.]

Moi c’est Kroustybat.
Avant tout ça, je n’étais qu’un simple bûcheron qui vivait en montagne dans le petit village de Lans en Vercors non loin de Grenoble.

Ma vie était plutôt simple mais bien remplie. La journée j’allais dans la forêt pour couper du bois de chauffage afin de le vendre aux habitants du village. Ça ne paye pas beaucoup mais suffisamment pour vivre avec ma femme Kalinsta. Nous habitions dans une vieille ferme que l’on retapait petit à petit. Elle se trouvait en face de chez mes parents. Nos maisons étaient assez éloignées du village. Côté visiteur, c’était plutôt calme. Cela n’a pas empêché ce qu’il
s’est passé….

Un soir alors que je revenais du bois, j’ai vu rentrer chez mes parents un homme d’un certain âge qui avait l’air très fatigué. Je n’avais jamais vu cette personne auparavant. Mais mes parents l’avaient invité à entrer. A ce moment-là, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un de leur ami qui passait manger avec eux. Je ne me suis donc pas inquiété. D’autant plus que mon père
collectionne les armes à feu et qu’il savait rudement bien s’en servir. Au contraire moi, je n’ai jamais aimé les armes à feu au grand désespoir de mon père qui m’a toujours forcé à tirer avec lui sur des cibles au fond de son jardin. C’était pour moi une vraie perte de temps mais je ne voulais pas le vexer.

Quoi qu'il en soit deux heures plus tard, pendant le repas j’ai entendu un coup de feu retentir. Il venait de la maison de mes parents. En moins d’une minute, j’étais chez eux et je regardais un spectacle horrible. L’homme était à terre, une balle dans la tête, baignant dans une mare de sang. Mon père se tenait debout devant la dépouille son arme à la main encore fumante. La salle à manger était entièrement couverte d’éclaboussures de sang.
Ma mère hurlait à la mort et parlait de choses incompréhensibles comme quoi l’homme serait devenu violent et aurai sauté sur mon père pour le mordre. Mon père très calme lui, m’expliquait que pendant qu’il se défendait l’homme l’avait mordu au bras et qu’il a réussi à le tuer au moment où il allait sauter sur ma mère.

Nous aurions dû appeler la police et amener mon père à l’hôpital mais malgré son amour pour les armes il n’a jamais eu l’autorisation de les détenir. De plus, comme c’est l’homme qui les avait attaqué, on s’est dit qu’il n’avait que ce qu’il méritait. Pour ne pas avoir de problèmes avec les forces de l’ordre on décida de le jeter dans l’un des gouffres profonds qui se trouvent dans nos forêts.

C’est avec des lampes torches que nous avons avec mon père emmené le corps. Puis nous l’avons jeté dans le gouffre appelé abysse pour sa profondeur hors du commun. Sur le chemin du retour, mon père eut une atroce douleur au bras accompagné de forte fièvre. Têtu comme une mule, il n’a pas voulu aller à l'hôpital en prétextant que ce n’était rien qu’il s’agissait du
contre coup, du stress et que ça irait mieux le lendemain. Je l’ai donc écouté ne cherchant pas à le faire changer d’avis. Nous sommes rentrés chez lui, où ma mère et ma femme avaient déjà tout nettoyé comme si rien ne s’était jamais produit ici, il flottait même une légère odeur de sapin frais. Jamais je n’aurais pu croire qu’un tel drame puisse être oublié et effacé aussi vite dans un calme stupéfiant. Ce soir-là j’ai appris que ce n’était pas la première fois que mes parents étaient confrontés à une telle tragédie et qu’ils s’en étaient tiré de la même façon avec un prisonnier en fuite qui avait tenté de les voler. Après avoir discuté longuement de ce qu’il venait d’arriver et s’être rassuré les uns les autres ma femme et moi sommes rentrés à la maison aux environ de 2 heures du matin.

Vers cinq heures du matin un cri effroyable retenti et nous réveilla en sursaut comme si il était sorti des enfers. Il provenait de la maison de mes parents. Je suis sorti de mon lit en courant sans prendre le temps de m’habiller. La porte était verrouillée. J’entendis un deuxième cri que je venais de reconnaitre. C’était celui de ma mère. Mon sang ne faisant qu’un tour. J’ai enfoncé la porte et je suis monté à l’étage d’où provenait le cri. C’est là que j’ai vu mon père allongé sur le corps de ma mère entrain de la dévorer. Il avait du sang qui lui coulait des yeux et des oreilles comme si il avait une hémorragie au cerveau ou quelque chose du genre. Quand à ma mère, elle gisait dans une gigantesque flaque de sang qui continuait à s’amplifier par la jugulaire sectionnée qui ne cessé de gicler. Un hurlement du plus profond de mes entrailles est sortie de ma gorge. À ce moment-là mon père, c’est retourné et a commencé à courir vers moi avec le regard vide comme si son âme l’avait quitté. J’ai fui la chambre en courant et me suis refugié dans le placard du couloir.

Mon père m’a suivi. Il cognait contre la porte en grognant comme une bête. C’est là que j’ai compris qu’il ne se contrôlait plus mais qu’il réagissait comme un animal affamé. Puis j’entendis une voie provenant du rez-de-chaussée, c’était Kalinsta qui était venue me rejoindre pour m’aider car elle avait entendu mon cri de terreur. Mon père s’arrêta de frapper la porte. J’entendais ses pas qui se dirigeaient vers l’escalier. J’ai crié de toutes mes forces pour qu’elle fuie le plus vite possible. Je suis sorti de mon placard avec une des armes de mon père qui y était caché, et j’ai dévalé les escaliers. Mais il était trop tard il était déjà devant elle et avant qu’elle ne comprenne que le danger venait de lui, il l’avait attrapé, jetée au sol et
mordue au ventre.

J’ai donc tiré pour la première fois sur une cible vivante et il fallut que ce soit mon père. La balle a pénétré son torse au niveau du cœur. Cela ne l’a pas arrêté. J’ai donc dû faire feu à cinq reprises avant de le toucher en pleine tête et que cela finisse par le stopper. Je ne sais pas ce qu’il était devenu. Seule une balle dans le crane n’avait pu le tuer. Pourquoi est était il devenu si violent tout à coup et pourquoi refusait il de mourir ?et quel était cette pâleur et ce sang si sombre qui coulait de ces plaies ? Quelque chose était arrivé à mon père mais je ne comprenais pas quoi.


Je me suis précipité vers ma femme pour lui porter secours mais toutes ses vicaires étaient sorties par l’ouverture crée par les dents et les doigts de mon propre père. Je l’ai pris dans mes bras. Elle était encore en vie et m’a chamboulé par son calme comme si elle n’avait pas mal et qu’elle ne craignait pas la mort. Nous avons échangé des mots quelques minutes avant qu’elle ne s’éteigne. J’ai pu lui dire que je l’aimais et que je regrettais de ne pas l’avoir écouté pour aller vivre à la ville. Elle m’a dit qu’elle ne regrettait rien et qu’elle avait eu une belle vie jusqu’à cette tragédie. Nos larmes ont coulé nous nous sommes regardés longuement dans les yeux avant qu’elle les ferme pour la dernière fois.

Je suis parti à la maison afin de prendre de quoi les enterrer dignement et appeler la police pour tous leur expliquer. Au téléphone la personne que j’ai eu m’a parue totalement débordée et n’écoutait qu’a peine ce que j’avais à dire et malgré mon ton affolé et l’histoire que je raconté elle m’a dit de ne pas m’inquiéter et qu’elle allait faire le nécessaire, j’ai donc
raccroché le combiné aussi surpris qu’on puisse l’être après ce que je venais de vivre. Et en revenant vers le cadavre de ma femme, je vois son bas bouger. J’ai accouru laissant tomber la pelle et je lui ai pris la main. Et là, elle rouvre les yeux... mais son regard était devenu aussi vide que celui de mon père. J’ai donc retiré ma main et je l’ai posé sur le m9 de mon père. Cette fois, j’ai visé la tête malgré des larmes dans les yeux et les mains tremblantes comme si j’étais atteint d’une maladie nerveuse. Son corps s’est arrêté de bouger et j’ai enfin pu les enterrer sous le chêne au fond du jardin.

Malgré mon appel à la police des heures avant, personne n’est venu jusqu’à moi. j’ai donc compris que quelque chose de grave se passait au village. J’ai pris mon 4x4 le remplissant d’autant d’armes et de nourritures que j’ai pu trouver. Je pris la direction du village d’où je voyais de la fumé s’échappée au loin. Plus j’approchais, plus j’étais terrorisé par ce que je voyais. Des corps étaient étendus de part et d’autre de la route. Des gens aux regards noir et aux visages ensanglantés se préoccupaient de les déchiqueter. Pour le moment je ne les intéressais pas. Ils avaient de quoi manger mais je ne me suis pas attardé pour leurs servir de dessert.

J’ai fui le village pour rejoindre la grande ville de Grenoble pour trouver refuge à l’écart de cette épidémie sanguinaire qui avait touché ma campagne natal. Mais malheureusement pour moi, les marcheurs sombres s’étaient déjà disséminés au cœur de la civilisation. Vu les dégâts, je pense même que cela faisait des semaines voire des mois que cette maladie avait frappé et que grâce à notre éloignement nous avions été épargné plus longtemps que les autres, mais a vivre en Hermite sans télévision ni radio est peut être aussi la cause de notre malheur si nous avions su a temps nous aurions peut-être pu…




Mais alors... étais-je le dernier survivant de cette horreur? Je ne pouvais y croire, j’ai donc
passé des semaines à parcourir les villes et les campagnes en vain. Seuls les animaux avaient l’air de ne pas être contaminés. Pendant mes recherches j’ai cherché à comprendre comment évoluaient ces monstres et j’ai compris qu’il devait y avoir un lien avec la salive car tous portaient des traces de morsures sur une partie de leur corps, il fallait donc que je me protège de leur dents…

Je me suis donc mis à la recherche de protection en même temps que de nourritures, et en fouillant les maisons abandonnées j’ai fini par trouver des protège tibia et des protège bras ainsi que des tuyaux en pvc qui me paraissent suffisamment solide pour résister aux morsures, coté armes je n’ai trouvé qu’un fusil a pompes avec une vingtaine de cartouches seulement et une hache émoussée mais suffisamment tranchante pour de la chaire

Environ un mois s’était écoulé, quand je suis tombé en panne d’essence et les stations étaient à sec. J’ai donc continué ma route à pied avec le peu d’arme et de munitions que je possédais (un M9 avec environ 50 cartouches, le fusil à pompe et ses 23 cartouches de chasse et ma hache) car je n’avais déjà plus de vivre et qu’il me fallait partir en chasse pour me nourrir. J’ai donc décidé de me tenir loin des villes car je me suis aperçus que c’était là que les morts vivants se rassemblaient certainement attiré par la chaleur naturelle des bâtiments.

Il aura fallu tout ce désastre pour que je comprenne la passion de mon père pour les armes à feu et à leur utilité vitale, je deviens de plus en plus précis une seul balle me suffisait pour tuer un lièvre en pleine course ou un de ces parasites sanguinaires qui se seraient approchés
trop près de moi.

J’avais perdu espoir de retrouver des survivants. Quand il y a 2 jours, j’ai aperçu un groupe de personnes qui me paraissait ne pas avoir une démarche bizarre ni de sang sur leur visage. J’ai suivi ce groupe pendant des heures jusqu’à un campement. Je suis resté caché pour la nuit. Mes munitions viennent à me manquer je ne peux me permettre de les gâcher pour une erreur de jugement. Ce n’est qu’au matin que j’ai osé m’approcher du camp afin de me présenter à vous et de pouvoir enfin me reposer dans un lieu sécurisé.

je n’ai peur de presque rien à part du vide et de la mort, mon parcourt m’a endurci et même si j’ai un caractère dominant, je suis prêt à me sociabiliser. Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas discuté avec quelque un que je me suis surpris à plusieurs reprises à parler à mon arme et j’ai souvent hésité à la laisser parler face à moi les jours les plus durs, mais la vie a su prendre le dessus et grâce à cela j’ai pu me retrouver parmi vous. Je pense pouvoir vous être utile car je connais bien les points faibles de ces mangeurs de mort à force de les avoir traqué et observé, je suis devenu avec le temps une fine gâchette qui pourra vous aider dans votre quête.


Que la guerre contre les marcheurs de l’ombres commence...




photos a venir très bientôt

[kroustybat castors U.]

dsl si c est un peu long je m était pas rendu compte en écrivant mais je viens de m en rendre compte en relisant

j espère que ce sera aussi plaisant a lire qu'à écrire

a bientôt

[Skybags]

Merci pour ce récit !

Hâte de voir les photos !!!

[Beardman]

Excellent récit à lire!!! Bravo!

[trasho]

bienvenue homme des bois

[kroustybat castors U.]

voici les photos promises



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[Skybags]

j'adore tes protections !!!!

Espérons quelle te servent ...

[kroustybat castors U.]

On verra... Je garde espoir^^

[buzz74]

bien les photos !

[Psycho_Pat]

avec des protections pareils, Kroustybat, qui peut te battre....
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