Seb parce que je vous doit plus que la lumière ;)

Bg transmis par mp à skybags, j'en mettrais des bouts et posterais les photo dans la semaine

les photos:

Bonjours à tous voici mon Umble BG.
 
Je m'appelle Sébastien (Oui c'est mon vrais prénom et oui j'avais la flemme d'en chercher un autre), je suis barragiste à EDF (encore une fois j'ai vraiment été barragiste^^ plus simple pour la tenue). Quand ce que nous appelons communément "le merdier" à commencé j'étais en doublure sur une prise d'eau en altitude du GU (GU=groupement d'usine) Romanche en Isère. Nos installations sont reculées  et les gens des rares villages alentours vivent quelques peu en autarcie. Nous sommes restés trois jours dans les montagnes avec mon collègue afin de réparer une vanne qui était bloquée par des gravats et nécessitait des réparations et mise aux normes. Afin de raccourcir la durée des travaux, nous avions choisi de rester sur place. Aucun portable ne capte à cette altitude mais nous gardions contact radio avec notre base en cas de problème. La 2e nuit, nous avons étés réveillés par la radio.
"GU POUR EQUIPE EN ALTITUDE!
GU POUR EQUIPE EN ALTITUDE!!
Les mecs c'est Bernard Répondez Bordel!!!"
Ne revenez PAS au GU, Je répète NE REVENEZ PAS AU GU!! Tout le monde à pété un câble!!!
-Bernard? Qu'est ce qui se passe? Que fait tu à une heure pareille au GU?
-Ne Revenez pas au GU BARREZ VOUS LE PLUS...........................
-Bernard? HA PUTAIN de radio de merde! Bernard tu m'entend?"
Mais ça n'étais pas la radio j'avais entendu le clic caractéristique quand on relâche l'interrupteur du micro.
Mon collègue Jules était avec moi, il fallait savoir ce qu'il se passais. Nous avons mis en pause nos travaux et nous sommes redescendus immédiatement il nous avais fallu 10 heures de marche en montée et avec le matériel pour venir. Nous sommes arrivés vers 10 heure à nos véhicules. Première surprise en arrivant, les portables ne passaient toujours pas.
 Le gu était à 20 minutes de route en rejoignant la nationale.  Etais-ce le manque de sommeil, ou étais-je préoccupé par l’appel de Bernard ? Malgré le « FAIT GAFFE !!!! » de Jules, je n’ai pas pu évité au détour du virage une femme qui  marchait en plein milieu de la route. Je m’arrête terrifié à l’idée d’avoir pu tuer quelqu’un. J’étais encore loin d’imaginer ce qu’il se passait. Quand on se retrouve dans ce genre de situation milles idées nous passe par la tête toutes plus lâche les unes que es autres. Fuir ? Non ! je ne suis pas ce genre d’homme et de toute manière il y à Jules avec moi. Je commence à réfléchir à ce que je vais bien pouvoir raconter aux gendarmes… Peut être est elle encore en vie ?!?!? Comment n’y ai-je pas pensé avant ? Je me précipite hors du véhicule Jules sur mes talons. A quelque mètres d’elle (la pauvre à été propulsée dans les airs par-dessus la voiture), Je constate avec soulagement qu’elle essaye de se relevée. La pauvre fille est couverte de sang.
« Il faut la sortir de la route » dit Jules.  « Ne bougez pas, nous allons vous dégager de là ! »
J’étais trop choqué et honteux pour pouvoir parlé, aussi, prenant mon courage à deux mains je l’attrape par la main qu’elle semblait me tendre afin de l’aidée à se relever.
Mais elle m’a empoignée le bras et s’est jetée sur moi alors que j’essayais de la soulevée. A califourchon sur moi elle essayait de me mordre au visage. Je la repoussais en bloquant son buste avec mon bras droit, je poussais du gauche mais elle tenait bon.  J’étais complètement perdu, je n’avais jamais vu une telle démonstration de violence « Je suis désolé ! » lui dis-je « Pardon ! Je ne voulais pas ! » Ses mains essayaient de trouver une prise sur mon visage, j’étais aveuglé, ses doigtme saisissaient au hazard le nez, les oreilles, les joues, le cou… J’étais complètement paniqué, elle m’étranglait, … De l’air… elle bascula sur le côté, je me dégageai en poussant sur mes jambes. Jules venais de la poussée avec le pied.
« Calmez-vous madame ! » dit-il en reprenant son souffle. Je me relevais, et nous la regardâmes essayer de se relever. C’est alors que nous vîmes que ses jambes avaient étés brisées par le choc de la voiture et que sa gorge avait été arrachée ou dévorée. Aucune expression sur le visage, la bouche ouverte, le regard vide, mais plus troublant encore, malgré des profondes entailles qui jonchaient son corps, elle ne saignait pas…
J’ai regardé Jules, il m’a rendu mon regard, depuis le temps que nous nous côtoyons, nous n’avions parfois plus besoin de parler pour nous comprendre. Nous sommes remontés dans la voiture direction le GU à Péage de Vizille.
Au fur et à mesure que nous nous rapprochions des villages, nous trouvions de plus en plus de personnes « malades » nous les avons évités autant que possible jusqu'à arriver à l’entrée de Péage de Vizille. Combien étaient-ils ? Des dizaines ? Des Centaines ? Des milliers ? Je les ai vus se jeter sur quelques rares survivants et les dévorer au sol.
Nous ne pouvions plus revenir ici.
Nous fîmes demi tour … Vers ou ? Nos maisons, nos familles, nos amis, nous n’avions aucune idée de comment ils allaient ? Étaient-ils en vie ? Toutes les radios passaient les mêmes messages d’alerte en boucle « Barricadez vous dans votre domicile, restez chez vous, n’ouvrez à personne et attendez les secours ». Nous, nous n’avions plus de chez nous …
Jules nous sauva encore une fois, sa famille possédait un chalet en montagne un endroit difficile d’accès ou le premier village nécessite 30 minutes de route. Un endroit idéal pour se souffler un moment et réfléchir à la suite.
Nous fîmes halte dans un village pour refaire le plein et acheter de quoi manger, malheureusement, le même spectacle partout… Les morts marchent même après s’être fait roulé dessus par notre 4x4. Nous nous sommes frayé un chemin à la pelle, au marteau récupérant  tous ce qui nous permettrait de tenir le plus longtemps possible. Par chance, ils sont lents et un fois qu’on s’est habitué à leurs mouvements, il n’est pas difficile de les évités s’ils ne sont pas trop nombreux.
Nous n’arrivâmes qu’au soir au chalet. Les télévisions continuèrent à émettre quelques jours, les médias parlaient d’un virus échappé du CERN et que le principal foyer d’infection en Europe aurais débuté à Genève. Cela explique qu’il se soit si rapidement étendu jusqu’à nous. Quelques semaines passèrent et la neige d’hivers nous protégea des marcheurs. Avoir le sang froid offre quelques désavantages quand à la survie en hivers.
Quelques jours plus tard le réseau électrique nous lâcha. 
Nous partions en expédition dans le village pour récupérer toute la nourriture possible. Il fallait être prudent, certains marcheurs avaient élu domicile dans les maisons des villageois.
Puis vinrent les fontes des neiges. Je suppose que nous devions être en avril, j’ai perdu le compte des jours depuis un moment. Nous savions que la neige ne nous sauverait pas éternellement, qu’il fallait partir tant que celle-ci nous protégeait des marcheurs.
Le printemps était à peine là que déjà les marcheurs se firent plus nombreux,  plus agressifs. Il fallait partir. Il y avait de nombreux refuges pour randonneurs partout dans la montagne difficiles à trouver et peu être certains avaient eu la même idée que nous peut être y avais t’il d’autres survivants, nous ne tiendrons pas longtemps avec les quelques réserves qu’il nous reste.
Ce fut le début d’une longue errance dans les montagnes… Je sais que nous ne sommes pas seuls je sais que nous pouvons, nous devons survivre… Il faudra cependant faire des descentes dans les villages et villes environnantes afin de se fournir en nourriture au moins le temps que nous trouvions une autre solution.
(Quelques modifications peuvent survenir et je doit en référer à mon  acolyte (le fameux Jules du BG)mais je pense que nous avons la base)
Oui je sais j’ai écrit un pavé ;)

bien tout ca

Des malades chez EDF... que des malades !!!