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    La trace de mon passage sur terre ne se résumera qu'à une vulgaire page...

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    La trace de mon passage sur terre ne se résumera qu'à une vulgaire page... Empty La trace de mon passage sur terre ne se résumera qu'à une vulgaire page...

    Message par Tonio-UWS Mer 29 Mai - 23:15

    Alors çà y est ? Ca doit se terminer comme çà ? Le plus ignoble, je crois que ce n'est pas cette infection. C'est plutôt le fait que la dernière page qui clôturera ma vie sera surement trouvée et lue par une personne dont je ne sais strictement rien. On a tous cherché un but à notre existence, on aura tous voulu briller aux yeux de nos descendants lors de notre mort. Mais il n'en sera rien.
    Alors à vous, lecteur inconnu, qui allez tomber sur la lettre d'un homme à qui il ne reste sans doute plus que quelques jours à vivre, je vous prierai de ne pas jeter cette lettre, car ma vie en perdra définitivement tout son sens...
    Sachez donc que mon nom, c'est Antoine Deschamp, que j'ai 19 ans et que je n'aurai même pas eu l'immense joie et l'immense fierté d'avoir accompli une carrière professionnelle, de fonder une famille, d'avoir un avenir, quel qu'il soit... Je n'aurai eu, aucun but.
    Et pardonnez-moi d'avance pour les certaines injures que vous trouverez dans cette lettre. Mais je crois qu'à quelques heures de ma mort, j'ai bien le droit de me lâcher...

    Le 21 décembre 2012, nos vies, à tous, ont changé. On n'a même pas eu le temps de comprendre d'où çà venait.. On ne savait rien. Nous étions tous en train de marcher sur le chemin de notre routine mais d'un coup, comme çà, le cours de notre histoire a brutalement basculé.
    On y croyait pas à ces putain de fabulations sur les Maya. Pourquoi ? C'est tout simple: Vous avez déjà cru au père noel ? Vous avez déjà cru pouvoir voler ou avoir des pouvoirs magiques ? On pensait tous avoir une définition bien précise de la vie. Mais on s'est tous trompés.. La vie n'est pas ce qu'elle est. Combien de films de zombies j'ai pu me farcir autour d'une bière avec les potes à me taper des barres ? Vous savez, je pense qu'en fait, on n'a jamais rien compris. On n'a rien pris au sérieux, se pensant surement invincibles, le regard figé sur notre routine. C'était impossible, improbable, inimaginable. Si on m'avait dit un jour ce qui nous arriverait, j'aurais alors répondu que ma femme s'appelait Kim Kardashian.

    Mais putain, ce 21 décembre 2012, j'ai regretté d'être né..
    C'était 18h00, j'étais juste parti chercher deux trois boîtes de Pringles au supermarché du coin pour pouvoir me gaver tranquillement le soir devant mon Plasma (si j'avais su que ma fin était proche, j'aurais investi dans du LED...).
    Arrivé dans le magasin, je me rends donc dans le rayon des goinfreries. Musique d'ambiance du magasin inchangée depuis 1945. Je m'apprête à prendre mon paquet de chips, mais par manque de vigilance, le fait tomber par terre. Je le ramasse en me traitant cyniquement de bon à rien. Puis, coupure générale d'électricité. En criant un bon et grand "Merci de rallumer, j'ai besoin de ramasser mon paquet de chips et non pas lui marcher dessus !". J'entends deux trois rires, mais c'est tout. La lumière ne revient pas. On y voit que dalle.. Et puis, une odeur de brulé se fait ressentir. Je me dirige donc tant bien que mal vers la sortie par précaution, avec le flash de mon smartphone. Plusieurs personnes en font de même, d'autres ne s'inquiétant pas plus que çà. Arrivés avec un groupe de clients devant les portes de sortie, personne ne comprend: les portes ne s'ouvrent pas. Certains commencent à paniquer et une fumée opaque vient lentement se disperser dans tout le supermarché. Je suis jeune, ce n'est pas à moi de prendre des décisions car des personnes beaucoup plus âgées que moi sont présentes. Pourtant, personne ne bouge. Alors je décide d'intervenir. "Il faut qu'on sorte, çà sent pas bon ! Les portes ne bougent pas ? Alors prenons des objets résistants et brisons les vitres, y'a pas le choix, on sait pas c'qui s'passe !".
    Seuls deux hommes me suivront. On part donc rapidement chercher ce qu'on peut trouver et revenons très vite avec des pieds de bureau en métal pris sur un présentoir. A trois, nous étions en train de tenter de démolir ces vitres bien renforcées. Mais à peine eu le temps de faire le moindre impact qu'un hurlement retentit dans le fond du magasin. Ca sentait l'incendie à plein nez. J'ai donc hurlé "on finit de démolir ces vitres, vous sortez tous et quelques uns reviennent avec moi à l'intérieur pour sortir ceux qui sont en train d'crier !". Au bout de 30 secondes, les vitres finissent par lâcher. Je m'exécute donc, tout le monde sort et je rentre aussitôt de nouveau. Mais surprise, je suis seul. Tanpis, je prends mes couilles à deux mains. Je trace tout au fond du supermarché. Au bout, une porte dérobée avec écrit "Accès privé", elle est entre ouverte et j'y aperçois un feu grandissant juste derrière. La fumée venait donc de là. Prenant mon courage à deux mains, je balance mon Sweat short sur le pas de la porte pour tenter d'étouffer un peu le feu et de me frayer un passage. Mais inutile... A peine mon sweat jeté, j'aperçois une femme. Elle est en sang, à l'autre bout de la pièce. Je panique, mais n'oubliant pas pourquoi je suis là, je sors un "Oh putain...! Bougez pas j'arrive !". Elle ne me laisse pas le temps de finir ma phrase et enchaine par un "au secour.." Elle non plus n'a pas le temps de finir sa phrase. Je..je ne sais pas trop comment vous écrire çà. C'était tellement incroyable ce que j'allais voir... Un homme, s'est jeté sur elle. En sang lui aussi. Il la plaque violemment au sol et lui mord le cou. Je reste planté là, estomaqué. La plupart des gens croiraient à une caméra cachée et rigoleraient, mais pas moi. Je ne sais pas pourquoi, mais mon instinct me disait "Vas-t'en, il y a un danger..". Mais j'étais figé sur place, ne sentant même plus la chaleur du feu qui se propageait de plus en plus vite... Sauf que cet homme, après avoir dévoré le cou de cette femme et lui ayant presque..arraché la tête, se tourna brusquement dans ma direction, tout en reniflant. Son regard a croisé le miens. Et je suis sur d'une chose.. Son regard.. ce n'était pas le regard d'un humain lambda. Ses yeux me parlaient presque et me disaient "je vais te tuer".
    Il suffisa donc que ses yeux me fixent pour que mes jambes répondent de nouveau d'elles-même. Je n'ai pas réfléchi. J'ai couru, dans le noir et dans la fumée, en direction de la sortie, sans savoir si cet homme me courrait après. Je peux vous garantir qu'à côté du sprint que j'ai fais, Usain Bolt pouvait aller se rhabiller..
    La sortie, enfin ! Je me retrouve dehors et là, je vois des lumières rouges et des lumières bleues avec tout un tas de véhicules. Gendarmerie, pompiers et je n'était pas certain sur le moment (maintenant je le suis) mais le GIGN était aussi là. Quoi qu'il en soit, les projecteurs se braquent sur moi, on me demande de me mettre à genoux. Je crie le plus fort possible "putain aidez moi, j'ai rien fais, y'a un homme à l'intérieur qui a mordu une femme". Le vacarme est si fort.. Entre les sirènes, le bruit des moteurs, les cris des agents, des pompiers et autre.. on ne s'entend plus. Un homme en noir, casqué, s'approche de moi en me braquant avec une arme. Je n'y comprends plus rien, je suis terrorisé. Il me crie "est-ce que tu as été mordu gamin ?". Reprenant mon souffle, je lui dis "non, non, je vous le jure, vous pouvez regarder mon corps !". Il me demande de me lever et je m'exécute. Me voilà à peine debout que 4 hommes noirs me sautent dessus et me tirent vers un véhicule. Deux hommes en blouses blanches m'y attendent avec deux pompiers. On ne me laisse pas le temps de parler. On m'enlève mon t-shirt, on m'examine, on regarde si mon jean n'est pas déchiré et si je ne saigne pas, puis on me dit "Renfile ton Tshirt, cours jusque chez toi et enferme-y toi jusqu'à nouvel ordre !". Je n'ai pas le temps de parler. Ils m'éjectent violemment, alors je m'exécute, la tête qui va exploser, je cours, jusque chez moi, en repensant à tout ce qui venait de se passer...
    Et j'ai courru, comme jamais, jusque chez moi.. faisant abstraction des bouchons surement provoqués par l'incident et du monde grouillant dans les rues pour s'informer.
    Arrivé chez moi au bout de 5 minutes, je m'exécute. Je ferme tout à clef, je baisse tous les stores. Je reprends mon souffle pour enfin saisir mon portable. J'appelle immédiatement l'un de mes meilleurs amis. A peine a-t-il le temps de dire "Allo ?" que je lui explique tout. Je parle vite, je suis paniqué. Il me dit de me calmer et qu'il arrive immédiatement. Je passerai donc 20 minutes à l'attendre, assis sur mon canapé en train de me poser des questions. Qu'est-ce qu'il se passe purée ?
    La sonnette retentit enfin. J'accourt ouvrir la porte. Je n'ai même pas le temps de remercier mon meilleur ami qui me pousse du pas de la porte pour referme celle ci à clef. Il me dit, encore plus paniqué que moi "Putain, j'comprends pas, tout le monde fuit, çà crie dans tous les sens, tout le monde se casse !". Je lui réponds "Putain.. On fait pareil..?" On ne se répond même pas puisqu'on se comprend. On sort en courant. Je ferme la maison à clef et nous fonçons à sa voiture. Il démarre en trombe. Notre seul but est de partir hors de la ville. Les rues grondent de voitures cherchant à faire la même chose que nous. Mon meilleur ami me dit qu'il faut que nous allions chez lui récupérer ses parents. Je ne peux pas dire non. Sa maison se situe à 10km de là. Il roulera comme un malade. Arrivés chez lui, on sort immédiatement de la voiture pour courir à l'intérieur. Mais surprise. Personne. On fouille tout la maison mais personne ! Je lui dit d'appeler ses parents avec son portable. Mais il n'a pas de réseau et moi non plus. D'un rire stressé, nous nous sommes dit mutuellement "on s'croirait dans un film. Pas de réseau hein.." Mais nous n'aurons pas le temps d'en rire bien longtemps, puisqu'un bruit nous attire: la télé du salon était encore allumée. Mon ami va l'éteindre, mais il me dit de venir voir. C'est le journal du 20h. Le journal national. Pourquoi je vous cite ce détail ? Parce qu'il parle de nous. Il parle de l'endroit où j'étais. Tout ce qu'on pourra entendre, c'est la fin: "Un bref rappel sur l'évènement de l'hypermarché de Bron. Une ville de plus est contaminée, cela fait donc la treizième en 3 heures. Les autorités demandent à tous les habitants de la ville et de ses alentours de quitter le secteur au plus vite et de vous diriger au nord. Evitez à tout prix les grandes villes et restez bien à l'écoute car nous rappelons que cet incident..." La télé se coupe d'elle-même. Impossible de la rallumer, ni quoi que ce soit d'ailleurs. L'éléctricité ne fonctionne pas. Mon ami tente en vain de la refaire fonctionner mais je lui dis "écoutes, t'as entendu ce qu'ils ont dit ? On doit partir, on sait pas c'qui s'passe, on doit se diriger vers le nord. On trouvera peut-être du réseau sur la route pour savoir où sont tes parents !". Il reprend donc ses esprits et décide de faire un sac pour la route: lampe torche, chargeur de portable, GPS et d'autres objets pouvant servir sur la route. On fonce de nouveau à la voiture pour filer tout droit vers le Nord, sans jamais s'arrêter, ni s'arrêter d'écouter la radio d'ailleurs. En 1 heure de route, nous aurons fini par comprendre, au minimum, la situation. Une bactérie se propageant sous forme de virus a été accidentellement libérée au CNRS de Genève, mais personne n'en sait plus pour le moment. La seule indication, c'est de fuir au nord car la bactérie est classée dangereuse. Le message passe en boucle. Personne n'en dit plus, sur toutes les radios. Nous roulerons 30 minutes de plus avant que la situation n'évolue. Arrivés dans une bourgade situés quelques kilomètres après Vienne, nous nous arrêtons. Pas parce que nous sommes arrivés non. Tout simplement à cause de ce que l'on voit.. Des hélicoptères dans le ciel, des voitures accidentées dans tous les sens, des gens qui hurlent et qui courent. Et des cadavres. Mon ami reste aussi figé que moi dans le supermarché. Je lui dis "putain, çà recommence..". Puis là, on entend une énorme voix au mégaphone: Dirigez vous vers le sud, le Nord du pays est trop infecté !". On y croit pas.. On ne comprend pas... Un cauchemard ? Oui, mais à ce moment précis je ne savais pas que ce n'était que le début..
    Je secoue mon ami et je lui crie "allez ! t'as entendu ! fais demi tour ! fonce vers le sud !". Il s'exécute, bien que totalement déboussolé. Je crois que nous aurons fais le retour aussi rapidement que l'allée. Nous roulerons pendant 2 heures sans s'arrêter, à se poser des milliers de questions. Et le réseau pour les portables ? Il n'y en a plus. Il n'y en avait définitivement plus. Tout était coupé ou du moins c'est que l'on pouvait constater. Près d'une radio sur 2 ne diffusait plus et nous ne savions pas pourquoi.
    Soudain, au bout de 30 nouvelles minutes, du nouveau. Une radio informait "des groupes de sécurité ont été formés dans la hate aux alentours de la ville de Pau dans le sud est de la France, dans la ville de vichy, la ville de nice, de Cannes, de Montpellier et d'Oyonnax, dans l'Ain. Privilégiez ces zones pour assurer votre sécurité."
    Nous n'avons pas cherché à comprendre. J'ai sorti le gps pour déterminer notre position. Conclusion: nous n'étions qu'à 40 minutes de la ville d'Oyonnax. Il fallait s'y rendre. Pour trouver quoi ? Nous ne savions pas, mais il fallait s'y rendre d'urgence. Mon ami gardait le pied au plancher pour s'assurer d'y parvenir le plus vite possible.
    Mais au bout de 15 minutes, une nouvelle diffusion de la chaine radio: "Chers auditeurs et auditrices, la situation évolue bien trop vite. L'information concernant la ville d'Oyonnax est maintenant erronée. Ne vous y.." Et là vous vous demandez pourquoi la phrase ne se finit pas ? Et bien sachez qu'aujourd'hui je regrette de ne pas avoir pu entendre la fin de cette putain de phrase.. Nous étions en train de rouler, vite, trop vite, à rester omnibulés par cette annonce radio. Mais dans un virage, on avait pas vu. Ou du moins pas eu le temps de voir, qu'un groupe d'individus était figé sur la route. Nous arrivions trop vite, mon ami ne les avait pas vu. Il a donc voulu les éviter. Puis la voiture s'est mise à glisser, déraper. Tout ce dont je me souviens, c'est d'avoir vu un ravin et de crier.. J'ai certainement du reprendre mes esprits 30 minutes après. Mais 30 minutes après, tout avait changé.

    Je me réveille sur un matelas, posé au sol, un bandage sur la tête et des gens autour de moi. Tout ceci serait bien trop long à vous expliquer et puis, à quoi bon ? Tout ce qui se passe depuis le début n'a aucun sens. Retenez simplement que notre voiture a glissé dans ce virage, pour finalement s'écraser en bas d'un ravin. Ces gens, présents à mon réveil, sont venus me chercher. Mais pas mon ami. Il est mort, sur le coup. Et je crois qu'au vu de la situation actuelle, j'aurais préféré partir avec lui. Au moins, je serai parti avec quelqu'un qui comptait dans ma vie...
    Pour en revenir à ce groupe de personnes, et bien..Ils auront pris soin de moi. Ils se seront assurés jusqu'au bout que j'allais bien et que j'allais récupérer. Alors que je ne les connaissais même pas. Pourquoi m'avaient-ils sorti de cette voiture ? Et bien j'allais le comprendre une fois remis ("remis" ? Le mot est simplement inadéquat dans ce monde après tout ce qui s'est passé...) sur pieds. En fait, à présent, nous étions tous dans la même galère, dans la même merde. Ils m'ont tout expliqué...
    Cette bactérie..ce virus... Il se propage et change les individus qu'il frappe. Il les aliène, il les rend fous, possédés, affamés. Affamés de quoi ? De nous, leurs congénères. Au début, je n'y ai pas cru. A vrai dire, j'ai rigolé jusqu'à partir en bad trip. Le rire s'est succédé par du stress, le stress par l'émotion. J'étais fatigué. J'avais vu tellement de choses en si peu de temps... En 19 ans de vie sur cette terre, ce que j'avais vécu en un peu plus de 5 heures dépassait de loin les choses les plus intenses que j'avais pu connaitre. Ce cocktail de fatigue, de peur et d'émotion aura finalement eu raison de moi et me fera m'endormir pendant près de 16 heures.
    A mon réveil, toujours ce groupe de personnes. Ils m'expliqueront de nouveau tout. L'endroit où je suis, une sorte de bunker improvisé dans une pharmacie et ce qui se passe dehors. Ils m'auront forcé à aller voir par les fenêtres, barricadés de planches de bois. Et de mes propres yeux, j'ai vu.. Ces gens, "aliénés", marchant sans but réel jusqu'à tomber sur un cadavre et le dévorer, dans un chaos atmosphérique total. Dehors, ce n'était que sang, poussière et flammes...
    J'aurai mis une journée complète pour me persuader que tout ceci était vrai.
    J'aurai mis une semaine complète pour me faire à ce nouveau groupe.
    J'aurai mis un mois complet pour m'habituer à ce nouveau train de vie, coupé de tout, avec pour office de vivre des vieux cartons de survie ramassés dans un camion militaire renversé à l'autre bout de la rue.
    Mais jamais je n'accepterai ce qu'il se passe. Au fond de moi, j'aurai toujours du mal. Car çà ne peut pas arriver... C'est tellement improbable...
    A vrai dire, je ne suis plus le jeune homme vaillant du supermarché. Aujourd'hui, lorsqu'il faut que je parte avec une partie du groupe trouver des provisions, j'ai peur. Car je n'accepte pas ce qu'il m'arrive. J'ai peur de mourir. Mais je dois me faire une raison. Alors j'attends patiemment ce déclic, qui me poussera à me battre et qui me fera dire qu'enfin tout ceci est bien réel. J'attends, avec désespoir que la flemme de l'espoir se rallume et que mon coeur cesse enfin de tourner au ralentis.
    Aujourd'hui, nous sommes le 28 juin 2013 et il semblerait que mon groupe se décide enfin de changer d'endroit. Il nous faut un endroit plus sur et de nouvelles provisions car nous serons bientôt à court.
    C'est pourquoi, avant mon départ, j'ai décidé de rédiger cette page. Car je ne reviendrai pas, j'en suis sur. Mon heure approche.
    Quoi qu'il en soit, si quelqu'un trouve ce papier à temps, sachez que notre groupe se déplacera dans un périmètre de 10km. Nous privilégierons les grands bâtiments ou complexes que nous pourrons trouver. Nous sommes pour le moment une dizaine mais disposons de très peu d'armes pour nous défendre. Le seul signe distinctif valable pour nous reconnaitre: nous sommes en vie. Animés par la peur, le stress et la fatigue, non pas par la soif de manger nos semblables et sachez que la différence comportementale est grande...
    De toute manière, il semblerait que depuis le début, mon sort soit scellé. Alors maintenant, je vais me battre. Une dernière fois. Pour vivre le peu de vie qu'il me reste dignement. Je vais sortir et tuer, tant que je ne me ferai pas tuer.
    Peu importe l'heure de ma mort, peu importe l'endroit, puisque de toute façon, j'y suis déjà:

    Bienvenue en enfer.


    Dernière édition par Tonio-UWS le Jeu 30 Mai - 10:02, édité 3 fois

    Tonio-UWS

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    Message par Tonio-UWS Mer 29 Mai - 23:20

    Les photos de ce fameux survivant arriveront dès demain soir...

    Tonio-UWS

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    Message par kroustybat castors U. Dim 2 Juin - 21:08

    Je ne compte pas le nombre de "putain!" Utilisés mais en dehors de ca c est super bien écrit et ficelé il y a meme des moments drôles j ai bien aimé lire ce texte

    kroustybat castors U.

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    Message par Tonio-UWS Dim 2 Juin - 21:20

    Pardonnez les injures de ce jeune désorienté. Mais il l'a indiqué au début de sa lettre: Ses injures expriment toute sa colère, son incompréhension et sa tristesse face à ce qui lui arrive.
    Pour les photos, il a du mal à trouver du réseau dans l'endroit où il se trouve enfermé avec son groupe de survie, mais il vous les enverra dès demain car elles auront fini de charger !


    Dernière édition par Tonio-UWS le Mar 4 Juin - 8:53, édité 1 fois

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    Message par ren Lun 3 Juin - 11:36

    La trace de mon passage sur terre ne se résumera qu'à une vulgaire page... 698991 chapeau bas le meilleur texte lu jusqu'à présent, superbe !
    ren
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    Message par Tonio-UWS Lun 3 Juin - 17:45

    Merci du compliment !

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    Message par Tonio-UWS Lun 3 Juin - 18:22

    La trace de mon passage sur terre ne se résumera qu'à une vulgaire page... Img_0811

    Prénom: Antoine

    Age: 19

    Caractère: Cynique, stressé, combatif, intelligent, solidaire.

    Equipement actuel:
    - Batte de Baseball trouvée dans la rue.
    -Lampe torche (40% d'autonomie restante)
    - Paquets de cigarettes trouvés sur des cadavres.
    - Montre digitale.


    Capacités actuelles:
    Course: 2/5
    Force: 3/5
    Mental: 5/5
    Intelligence: 4/5


    Dernière édition par Tonio-UWS le Mar 4 Juin - 8:54, édité 1 fois

    Tonio-UWS

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    Message par ren Lun 3 Juin - 19:41

    La trace de mon passage sur terre ne se résumera qu'à une vulgaire page... 107198 ok je vois que tu es du cru, petit canaillou va !
    ren
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